Alberto Mino, l’Argentine au quotidien

Ce portrait a été réalisé dans le cadre d’un projet collectif plus large mené au sein du magazine Fragil, média culturel et social de la métropole nantaise. L’objectif était d’aller à la découverte d’univers de peintres aussi divers que variés, sombres ou colorés, figuratifs ou abstraits. Au fil des mêmes questions, chaque peintre était invité à partager un peu de son langage artistique, de son rapport à la peinture et au monde. Qu’est-ce que « peindre »,  » créer « , « s’inspirer » ? Que signifient « temps de pratique », « sacrifice », « toile blanche » ? Autant d’interrogations auxquelles chaque peintre a donné ses propres réponse, ses propres définitions…

Quand on rencontre Alberto Miño, l’Argentine s’invite immanquablement comme une douce mélodie, une toile de fond, un univers en filigrane. La voix chantante fleure bon le Sud, les mains dansent et l’accueil chaleureux respire le parfum du café noir. Exilé à Nantes depuis de nombreuses années, c’est son pays d’origine qui imprègne, aujourd’hui encore, la grande majorité des peintures d’Alberto Miño. Comme une trace indélébile, inspiratrice et expiatrice. Enseignant par passion de la transmission, peintre par désir de communication, Alberto Miño entremêle les supports et les techniques autant que les couleurs et les nuances. Et c’est ainsi que nous apparaît un peu du quotidien de tous ces gens ordinaires qui lui sont chers ; quelques bribes de réalités sud-américaines en souvenir.

Alberto Miño, artiste peintre argentin installé à Nantes depuis plus de 30 ans a répondu à nos questions et nous a livré un peu de cet univers sud américain qui l’habite et transpire dans ses toiles…

 

Elise Jaunet