L’usage de la coca en Amérique du sud et dans les régions andines remonte à près de 5000 ans. Aujourd’hui encore cette plante occupe une place très importante dans la culture bolivienne. Cependant la feuille de coca permet également de produire de la cocaïne (après utilisation de 41 produits chimiques, nécessaires pour séparer la cocaïne de la feuille de coca) et à ce titre, elle était considérée comme illégale par le droit international.
Lors de notre passage à Tarija en mars 2012, une foule de manifestants rassemblée lors des journées de « l’acullicu » (la mastication ancestrale des feuilles de coca) rappelait à qui voulait bien l’entendre que “la coca no es cocaïna” (la coca ce n’est pas de la cocaïne).
En janvier 2013, après un long combat de son président Evo Morales (lui-même ancien cocalero – cultivateur de coca), la Bolivie a finalement obtenu de 169 des 183 pays adhérents à la Convention sur les stupéfiants de l’ONU que la mastication de la feuille de coca soit dépénalisée, au nom du respect d’une pratique ancestrale !